cine incomplète. En fonction de la variabilité ac-
tuelle et du fait qu’elles ont été découvertes dans
un même secteur et dans un même niveau, elles
pourraient correspondre à un même individu de 5
à 10 ans. S’il s’agit bien d’un seul individu, leur
chute est probablement post-mortem.
Fonction du site
Les questions relatives à la fonction du site sont au
cœur des recherches conduites depuis 2004: quel-
les raisons poussaient les groupes néandertaliens à
fréquenter le milieu montagnard, considéré com-
me contraignant du fait de contrastes climatiques
marqués et de dénivelés importants? L’hypothèse
initiale d’un site de halte liée à la chasse au gibier de
montagne a été démentie par les analyses archéo-
zoologiques. Par ailleurs, l’exploitation de ressour-
ces minérales de qualité, spéciques à l’environne-
ment du site, ne peut pas être invoquée ici
con trairement à ce qui a été avancé pour certains
sites d’altitude de l’arc alpin. La présence d’incisi-
ves déciduales humaines indique par ailleurs que le
site n’était pas exclusivement fréquenté par des
groupes de chasseurs adultes.
La remise en question de l’interprétation classi-
que comme halte de chasse pose plus de questions
qu’elle n’en résout et, en l’état actuel des recher-
ches, l’occupation moustérienne de la Grotte du
Noisetier ne trouve pas d’explication simple et
univoque. Il pourrait s’agir notamment d’un site
d’habitat temporaire ou d’un site d’étape utilisé
lors de déplacements vers le versant sud des Pyré-
nées, mais de tels déplacements restent difcile-
ment démontrables.
4. La grotte de Tibiran
La Grotte de Tibiran se situe sur la commune de
Tibiran-Jaunac (Hautes-Pyrénées). Voisine de la
grotte de Gargas (de 250 mètres), elle appartient
au même réseau karstique. Son entrée s’ouvre au
nord à 500 mètres d’altitude et surplombe la
conuence de la Garonne et de la Neste.
Tibiran est connue dès la seconde moitié du
XIXe siècle, mais les portes de la grotte restèrent
closes par décision des exploitants de la grotte de
Gargas, jusqu’en 1875. Elle est classée Monument
historique en 1953, deux ans après la découverte
des premières peintures pariétales par N. Casteret.
Les premières mains sont identiées par J. Jolfre,
en juin 1956. Lors d’un sondage mal documenté,
vers 1960, J. Jolfre recueille quelques silex et une
sagaie datant du Magdalénien. Par la suite, la grotte
Chronologie
Die von der reichen Mikrofauna (Jeannet 2001)
und den Großsäugern (Präsenz von Rothirsch,
Ähnlichkeit der Faunenzusammensetzung mit
derjenigen der oberen Schichten in der Sequenz
von Combe-Grenal, Fehlen des Rentiers) geliefer-
ten biochronologischen Daten erlauben, eine Zu-
ordnung der Ablagerungen zum Würm-Intersta-
dial (Würm II/III) vorzuschlagen.
Bislang liegen fünf
14
C-Daten für die gesamte
Schichtabfolge vor. Sie streuen zwischen etwa 30
und 50 000 BP. Diese Daten sind offensichtlich
mit Vorsicht zu behandeln und sollten als Mini-
malalter angesehen werden, da sie so nahe der An-
wendbarkeitsgrenze der Methode liegen. Neue
Datierungsversuche durch Thermolumineszenz
und ESR sind im Gang.
Menschenreste
Der Fundplatz hat drei Zahnfunde erbracht, von
denen zwei mit Sicherheit mittlere Milchschneide-
zähne sind (Untersuchung B. Maureille, unpubli-
ziert). Durch ihre morphologischen und metri-
schen Eigenschaften liegen diese Zähne innerhalb
der Variationsbreite von Neandertalerzähnen, aber
auch denen des anatomisch modernen Menschen.
Die beiden Zähne weisen eine starke Attrition
(Verlust an Zahnhartsubstanz) der Zahnkrone und
eine unvollständige Wurzel auf. In Anbetracht der
aktuellen Variabilität und der Tatsache, dass sie im
selben Grabungsbereich und derselben Schicht ge-
funden wurden, könnten sie zu einem einzigen,
fünf bis zehn Jahre alten Individuum gehören.
Wenn es sich wirklich um ein einziges Individuum
handelt, sind sie vielleicht post mortem ausgefallen.
Funktion des Fundplatzes
Die Fragen zur Funktion des Fundplatzes stehen
im Zentrum der seit 2004 vorgenommenen Unter-
suchungen: welche Gründe trieben die Neanderta-
ler-Gruppen dazu, das Gebirgsmilieu aufzusuchen,
das durch die deutlichen klimatischen Kontraste
und großen Höhenunterschiede als schwer nutzbar
angesehen wird? Die ursprüngliche Hypothese
eines Lagerplatzes, der mit der Jagd auf Gebirgs-
wild zusammenhängt, wurde durch die archäozoo-
logischen Untersuchungen widerlegt. Außerdem
kann die Nutzung mineralischer Ressourcen von
hoher Qualität, die spezisch für die Umgebung
des Fundplatzes sind, hier nicht angeführt werden,
im Gegensatz zu dem, was für manche hoch gelege-
ne Fundstellen in den Alpen vorgeschlagen wurde.
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